Auteur / Autrice : | Romain Laurent |
Direction : | Evelyne Heyer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génétique des populations |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Il est classique, dans les modèles de génétique des populations humaines, de considérer que la reproduction est un processus purement stochastique. Cette thèse a pour objectif d'utiliser les données génomiques afin de mettre en évidence des processus biologiques non aléatoires impliqués dans la reproduction humaine. Dans un premier temps, nous nous intéressons au choix du conjoint, et plus particulièrement à une région candidate, le complexe majeur d'histocompatibilité. Nous confirmons des résultats montrant que cette portion du génome est impliquée dans le choix du conjoint dans certaines populations humaines. Nous étendons ensuite l'approche utilisée au niveau du complexe majeur d'histocompatibilité afin de l'appliquer à l'ensemble des gènes autosomiques. Nos résultats suggèrent que les gènes impliqués dans le choix du conjoint sont spécifiques à chaque population, ou, autrement dit, qu'ils dépendent de chaque culture. Enfin, nous nous intéressons à la distorsion de transmission, un autre processus qui, comme le choix du conjoint, influence la diversité génétique des descendants d'un individu. Nous proposons une nouvelle approche destinée à mettre en évidence les régions du génome dont la transmission d'une génération à l'autre ne respecte pas les lois de Mendel. Nos résultats montrent la relation qui existe entre distorsion de transmission et apparentement entre époux à certains loci.