Thèse soutenue

Types de prédication en vietnamien : dynamique et variété des structures

FR
Auteur / Autrice : Amélie Manente
Direction : Chrístos Klaíris
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 07/12/2013
Etablissement(s) : Paris 5
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales : cultures, individus, sociétés (Paris ; 1994-2019)
Jury : Président / Présidente : Alain Bentolila
Examinateurs / Examinatrices : Chrístos Klaíris, Alain Bentolila, Hilary Chappell, Danh-Thành Do-Hurinville, Françoise Guérin
Rapporteurs / Rapporteuses : Hilary Chappell, Danh-Thành Do-Hurinville

Résumé

FR  |  
EN

Dans cette thèse, nous présentons une analyse syntaxique du vietnamien de Hô-Chi-Minh-Ville, dans la lignée de la syntaxe fonctionnelle mise en place par André Martinet et développée par la suite par ses continuateurs. Dans un premier temps, nous nous sommes intéressée au degré d’opposition verbo-nominal en vietnamien : nous proposons tout d’abord une synthèse des travaux menés à ce sujet, avant d’exposer notre analyse en classes, en nous appuyant sur des critères strictement syntaxiques. Une étude syntaxique détaillée des modalités (déterminants non déterminables) – les modalités nominalisantes, les modalités de degré, les modalités prédicatives et les modalités injonctives – a été nécessaire. Ces unités permettent de distinguer des comportements différents, et l’identification des grandes classes lexicales du vietnamien : nominaux, adjectifs, modaux et verbaux. Il apparait que ces classes d’unités s’organisent en un continuum, avec à un pôle les nominaux, à l’autre les verbaux. Dans un second temps, l’analyse porte sur les différents types de structures prédicatives du vietnamien. La variété des constructions – nucléaires et connectives – est au centre de l’étude, ainsi que l’identification des différentes fonctions. Enfin, nous exposons une analyse des “séries verbales”, phénomène très courant en vietnamien, mais décrivant en fait des réalités très diverses. Tout au long de l’analyse, nous accordons une importance particulière à la variation et aux zones de changements (réanalyses, lexicalisations, grammaticalisations), faisant état de la dynamique des différentes structures et de la langue elle-même.