Thèse soutenue

Profilage système et leviers verts pour les infrastructures distribuées à grande échelle

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Auteur / Autrice : Ghislain Landry Tsafack Chetsa
Direction : Laurent LefèvreJean-Marc Pierson
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance le 03/12/2013
Etablissement(s) : Lyon, École normale supérieure
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale en Informatique et Mathématiques de Lyon
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de l'informatique du parallélisme (Lyon ; 1988-....) - AVALON / LIP Lyon / Inria Grenoble Rhône-Alpes - Institut de Recherche en Informatique de Toulouse (1995-....)
Jury : Président / Présidente : Noël de Palma
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Lefèvre, Jean-Marc Pierson, Noël de Palma, Nouredine Melab, Domenico Talia, Frédéric Desprez, Thomas Ludwig, Serge Stolf
Rapporteurs / Rapporteuses : Nouredine Melab, Domenico Talia

Résumé

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De nos jours, réduire la consommation énergétique des infrastructures de calcul à grande échelle est devenu un véritable challenge aussi bien dans le monde académique qu’industriel. Ceci est justifié par les nombreux efforts visant à réduire la consommation énergétique de ceux-ci. Ces efforts peuvent sans nuire à la généralité être divisés en deux groupes : les approches matérielles et les approches logicielles.Contrairement aux approches matérielles, les approches logicielles connaissent très peu de succès à cause de leurs complexités. En effet, elles se focalisent sur les applications et requièrent souvent une très bonne compréhension des solutions proposées et/ou de l’application considérée. Ce fait restreint leur utilisation à un nombre limité d’experts puisqu’en général les utilisateurs n’ont pas les compétences nécessaires à leurs implémentation. Aussi, les solutions actuelles en plus de leurs complexités de déploiement ne prennent en compte que le processeur alors que les composants tel que la mémoire, le stockage et le réseau sont eux aussi de gros consommateurs d’énergie. Cette thèse propose une méthodologie de réduction de la consommation énergétique des infrastructures de calcul à grande échelle. Elaborée en trois étapes à savoir : (i) détection de phases, (ii) caractérisation de phases détectées et (iii) identification de phases et reconfiguration du système ; elle s’abstrait de toute application en se focalisant sur l’infrastructure dont elle analyse le comportement au cours de son fonctionnement afin de prendre des décisions de reconfiguration.La méthodologie proposée est implémentée et évaluée sur des grappes de calcul à haute performance de tailles variées par le biais de MREEF (Multi-Resource Energy Efficient Framework). MREEF implémente la méthodologie de réduction énergétique de manière à permettre aux utilisateurs d’implémenter leurs propres mécanismes de reconfiguration du système en fonction des besoins. Les résultats expérimentaux montrent que la méthodologie proposée réduit la consommation énergétique de 24% pour seulement une perte de performance de moins de 7%. Ils montrent aussi que pour réduire la consommation énergétique des systèmes, on peut s’appuyer sur les sous-systèmes tels que les sous-systèmes de stockage et de communication. Nos validations montrent que notre méthodologie s’étend facilement à un grand nombre de grappes de calcul sensibles à l’énergie (energy aware). L’extension de MREEF dans les environnements virtualisés tel que le cloud montre que la méthodologie proposée peut être utilisée dans beaucoup d’autres environnements de calcul.