Thèse soutenue

La "cubanía théâtrale" : la spécificité du théâtre cubain de 1959 à nos jours

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Flavia Nardo
Direction : Jean-Marc Lachaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts du spectacle
Date : Soutenance le 19/12/2012
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités (Strasbourg ; 2009-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Approches contemporaines de la création et de la réflexion artistiques (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Marie-Christine Autant-Mathieu
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Neveux
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Tancelin

Résumé

FR  |  
EN

Il est très délicat de parler « d’identité » cubaine sans la problématiser, la nuancer ou la circonstancier. Cuba est pourtant une île fouettée par des courants venus de tous les horizons, un creuset où se sont mêlées les cultures qui semblent définir son caractère propre. Le cas du théâtre est un exemple incontestable. Le théâtre cubain est un art plus ou moins sinistré à l’intérieur même de ses frontières. Mais après la révolution il commence à renaître. Le théâtre cubain a accompagné l’histoire de la révolution cubaine au milieu d’un siècle de grandes guerres et de mouvement de libération nationale. L’éclosion des années 1960 paraît ainsi être l’apogée de l’écriture dramatique cubaine, et la représentation dans le pays, de ce fait, le théâtre cubain rencontre une spécificité propre à l’intérieur et en dehors de l’île. Les dramaturges cubains représentent dans leurs œuvres la thématique cubaine dans et en dehors de l’île, intimement lié à la circonstance politique révolutionnaire et à ses conséquences dans la famille cubaine et l’individu. Tout ceci participe du « cubain », autant d’exemples qui montrent la difficulté de parler d’un théâtre cubain. Il n’y pas qu’une seule façon de faire du cubain, car chaque auteur, chaque histoire est différente et implique différentes manières de percevoir « la cubania », que ce soit dans l’aspect comique, tragique, réaliste, « absurdiste » ou politique, la spécificité de l’île est bien là.