Thèse soutenue

Fiscalité et Européanité : entre Coopération et Fédération : approche ethnosociologique de la gouvernance internationale, de l’identité et des territoires

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Drissa Koné
Direction : Ali Aït Abdelmalek
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance le 29/05/2012
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016)
Jury : Président / Présidente : Gilles Ferréol
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Boëne, Armel Liger

Résumé

FR  |  
EN

L’objet de notre thèse est de mettre en lumière, à partir de l’étude des fédéralismes allemand et suisse, le modèle de gouvernance de l’Union européenne qui se trouve être compris entre deux courants de pensée : l’Intergouvernementalisme et le Fédéralisme coopératif. Nous avons essayé de montrer comment, à travers le financement des Etats-Nations, la consolidation de son modèle de gouvernance, l’Union européenne cherche d’une part à métamorphoser son espace territoriale tant aux plans politiques, économiques qu’identitaires et, d’autre part, à légitimer son influence au niveau de ses Etats membres et des citoyens. Notre analyse nous a confirmé, qu’à travers l’interaction entre les institutions européenneset les Etats membres, les actions des dirigeants, de chefs d’Etat et de Gouvernement, l’impact de ce « fédéralisme coopératif émergent » est réel ; il contribue, en effet, non seulement à créer mais aussi, à modifier et à donner une forme particulière à l’Union européenne (les « Vingt-sept »). Ainsi, en essayant d’apporter des réponses aux « peurs » des citoyens, vis-à-vis de cette incapacité des Etats-Nations à répondre aux défis de la mondialisation, l’Union européenne insuffle le sentiment d’appropriation de cette identité commune européenne en gestation. Cette situation est confortée par ce contexte actuel de crise économique, financière et sociale mondiale, qui a amené l’Union et ses Etats membres, malgré leurs divergences de représentation et de perception de l’« objet-Europe », à faire un « saut quantitatif » vers une « Europe fédérale », préalable à l’émergence d’une « Europe politique »