Thèse soutenue

Étude des facteurs modificateurs du risque de cancer du sein des femmes à risque génétique élevé

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Auteur / Autrice : Julie Lecarpentier
Direction : Nadine Andrieu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Santé Publique - Génétique Statistique
Date : Soutenance le 27/11/2012
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé publique (Paris ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de bio-informatique (Fontainebleau, Seine et Marne)
Laboratoire : Cancer et génôme: Bioinformatique, biostatistiques et épidémiologie d'un système complexe
Jury : Président / Présidente : Jean Bouyer
Examinateurs / Examinatrices : Nadine Andrieu, Jean Bouyer, Maria Martinez, Fabienne Lesueur, Emmanuelle Génin, Etienne Rouleau
Rapporteurs / Rapporteuses : Maria Martinez, Fabienne Lesueur

Mots clés

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Résumé

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Les femmes porteuses d’une mutation du gène BRCA1 ou BRCA2 ont un risque de cancer du sein (CS) très élevé dont les estimations varient beaucoup d’une étude à l’autre. L’objectif principal de cette étude est de mieux estimer le risque de CS associé aux gènes BRCA1/2 en tenant compte de la variabilité des mutations et des facteurs « environnementaux/style de vie » et de leur éventuelle interaction. Nous avons analysé les données de la cohorte GENEPSO composée de femmes porteuses d’une mutation du gène BRCA1 ou BRCA2 à l’aide d’un modèle de Cox pondéré. L’analyse des facteurs de risque gynéco-obstétrique et de « style de vie » a permis de mettre en évidence une association entre le risque de CS et les radiations ionisantes, la consommation de tabac, l’indice de masse corporelle, l’âge aux premières règles, la parité, les interruptions de grossesse, la contraception orale, la ménopause et les traitements hormonaux substitutifs. Cette étude confirme l’existence d’une zone centrale à moindre risque de CS dans les gènes BRCA1/2 et de décrire une nouvelle région à haut risque située dans la région 3’ du gène BRCA2. Cette étude montre également une interaction entre la localisation des mutations et la parité ainsi que la ménopause. Cette étude montre l’importance de la prise en compte simultanée des facteurs de risque « non génétiques » et de la localisation des mutations dans les gènes BRCA1/2 dans l’estimation des risques de CS. Si nos résultats sont confirmés sur de plus larges données, cette étude pourrait aider ces femmes dans le choix du type de stratégie de surveillance ou de prévention le mieux adapté à leur situation.