Thèse soutenue

Modélisation déterministe de la transmission des infections à Papillomavirus Humain : impact de la vaccination

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Auteur / Autrice : Laureen Majed
Direction : Stephan ClémençonRachid Lounes
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biostatistiques
Date : Soutenance le 19/11/2012
Etablissement(s) : Paris 5
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé publique (Paris ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Mathématiques appliquées Paris 5
Jury : Président / Présidente : Jean Bouyer
Examinateurs / Examinatrices : Stephan Clémençon, Rachid Lounes, Jean Bouyer, Catherine Quantin, Rodolphe Thiébaut, Daniel Lévy-Bruhl
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Quantin, Rodolphe Thiébaut

Résumé

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Les infections à Papillomavirus Humain (HPV) sont des infections sexuellement transmissibles très fréquentes. La persistance de ces infections est un facteur causal du cancer du col de l’utérus et est aussi à l’origine d’autres cancers de la zone ano-génitale et de verrues génitales chez les femmes et chez les hommes. Depuis l’introduction de deux vaccins bivalent et quadrivalent permettant de prévenir certains types d’HPV, de nombreux modèles mathématiques ont été développés afin d’estimer l’impact potentiel de différentes stratégies de vaccination. L’objectif de ce travail de thèse a été d’estimer l’impact potentiel de la vaccination en France sur l’incidence de certains cancers liés à l’HPV, notamment le cancer du col de l’utérus et le cancer anal chez les femmes françaises ; ainsi que sur la prévalence des infections à HPV 6/11/16/18. Différents modèles dynamiques de type déterministe ont été développés. Ils sont représentés par des systèmes d’équations différentielles ordinaires. Une étude théorique du comportement asymptotique d’un premier modèle comportant peu de strates a été réalisée. Le nombre de reproduction de base R0 et le nombre de reproduction avec vaccination Rv ont été estimés. Des modèles plus complexes ont intégré une structure d’âge et de comportement sexuel. Les modélisations réalisées permettent de conclure à l’impact important de la vaccination sur la prévalence des infections à HPV et sur l’incidence des cancers du col de l’utérus et de la zone anale chez les femmes françaises dans un délai de quelques décennies, si l’on prend en compte les taux de vaccination observés en France au début de la campagne de vaccination