Thèse soutenue

Action édilitaire et artistique des conseillers du roi de France (1270-1328)
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Auteur / Autrice : Sabine Berger
Direction : Dany Sandron
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l’art
Date : Soutenance le 01/12/2012
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre André Chastel (Paris)
Jury : Président / Présidente : Jean-Pierre Caillet
Examinateurs / Examinatrices : Étienne Hamon, Élisabeth Lalou, Philippe Lorentz

Mots clés

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Résumé

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L’action des conseillers du roi de France dans le domaine artistique, et notamment architectural, au tournant des XIIIe et XIVe siècles, a été abordée dans le cadre d’études monographiques, mais n’a jamais été envisagée dans un souci de synthèse. Recenser les bâtiments et les œuvres d’art réalisés à l’initiative de ces individus dans l’ancien royaume de France, les confronter avec les entreprises et les commandes royales permet de comprendre les motivations et l’impact d’un milieu alors en plein essor, celui des grands officiers royaux et des hommes de confiance qui assistaient quotidiennement le roi et l’aidaient à gouverner. L’époque retenue couvre les règnes des derniers Capétiens, Philippe le Bel (1285-1314) et ses trois fils (1314-1328). Il a semblé souhaitable d’étendre l’étude en amont au règne de Philippe le Hardi (1270-1285), afin de prendre en compte les prémices d’un véritable phénomène, par ailleurs très diversifié : lancement de projets architecturaux de grande ampleur destinés à l’usage propre du conseiller et de sa famille, embellissement d’édifices existants, participation à de grands chantiers en cours (cathédrales), commandes de tombeaux, d’œuvres d’art destinées à orner des fondations pieuses, réalisation d’hôpitaux ou d’édifices utilitaires ; beaucoup d’exemples témoignent de l’ambition comme de la piété de ces hommes. Dans les textes mais également dans le paysage monumental français actuel, il a été possible de retrouver de nombreuses traces de cette action, dont une typologie a été établie. L’étude a pour but de répondre aux questions suivantes : les conseillers du roi partageaient-ils le même mode de vie et avaient-ils des goûts communs ? Leur action fut-elle en tout point semblable à celle des membres de la famille royale et de la haute noblesse ? Peut-on mesurer la portée de ces réalisations ?