Thèse soutenue

La diaspora de la Grande Comore à Marseille et son apport sur le développement de l'île

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Youssouf Abdillahi
Direction : François Taglioni
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 01/12/2012
Etablissement(s) : La Réunion
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres et sciences humaines, Droit économie gestion, Sciences politiques (Saint-Denis, La Réunion)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches et d'études en géographie (Saint-Denis, Réunion)
Jury : Président / Présidente : Pierre-Marie Decoudras
Examinateurs / Examinatrices : François Taglioni, Pierre-Marie Decoudras, Nathalie Bernardie-Tahir, Christian Bouquet
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Bernardie-Tahir, Christian Bouquet

Résumé

FR  |  
EN

La question de la migration des Grands Comoriens trouve sa justification dans la quête d'amasser de l'argent pour réaliser le grand mariage, étape nécessaire à la reconnaissance de l'individu dans la hiérarchie sociale. L'étude se propose de suivre l'itinéraire des premiers migrants Comoriens , les fameux navigateurs de la compagnie des Messageries Maritimes, depuis l'île de Madagascar dans les années quarante jusqu'en France, ensuite de voir leurs conditions d'installation dans la ville de Marseille avant de se pencher sur la contribution de la diaspora au développement économique et social de la Grande Comore. La présence des Grands Comoriens à Marseille depuis les années quarante s'est accrue au fil du temps. Ils sont devenus au bout de trois décennies la plus importante communauté noire africaine dans la cité phocéenne et marquent discrètement leur territoire de leur identité et particularismes. Très fortement liés à son île, la diaspora de la Grande Comore est devenue, grâce à l’apport matériel et financier qu’elle transfère, un acteur incontournable pour le développement de celle ci (25% du PIB, apport plus important que l’aide extérieur au développement). Mais le spectre d’une grave crise rode, car rien ne garantit que les nouvelles générations vont maintenir les transferts parce qu’elles sont préoccupées davantage par leur intégration dans la société française que par des considérations villageoises.