Vêtements féminins dans l’arc alpin au premier millénaire av. J. -C. Entre archéologie sociale et anthropologie
Auteur / Autrice : | Luca Tori |
Direction : | Stéphane Verger, Philippe Della Casa |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE en cotutelle avec Universität Zürich |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : École pratique des hautes études (Paris). Section des sciences historiques et philologiques |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Gilbert Kaenel |
Mots clés
Résumé
L’étude est consacrée à la reconstitution du vêtement féminin à l’âge du Fer dans les territoires qui englobent aujourd’hui le Haut-Valais, le Tessin (CH) et une partie du Piémont (I). Les sources utilisées sont de nature archéologique : tombes, dépôts et habitats. La première partie se penche sur l’étude des vêtements en tant que systèmes de communication non verbale à travers lesquels l’individu se représente au sein de la communauté. Entre le VIIe et le Ve siècle av. J. -C. , on distingue dans les ensembles funéraires une dualité dans le choix du mobilier, qui dépend du genre et du sexe (distinction homme-femme) : le choix d’un bijou est lié aussi à l’âge de celui ou celle qui le porte, ainsi qu’à son rôle dans la société. Depuis le IVe siècle av. J. -C. , on remarque un changement dans la représentation du genre. L’étude prend en considération deux types de vêtement principaux, qui sont définis par les éléments métalliques et les parties du corps où ils sont portés (tête, cou, poitrine, taille, bras, jambes) et correspondent à des groupes culturels différents. La deuxième partie est consacrée à l’analyse du vêtement dans sa fonction apotropaïque, en prenant en considération les amulettes intégrées dans la parure. Usages secondaires et réparations des pièces métalliques illustrent enfin l’histoire complexe du vêtement entre la production et la déposition volontaire