Thèse soutenue

Les Magistri Militum aux IVe et Ve siècles ap. J.-C.
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Auteur / Autrice : Marc Landelle
Direction : Yann Le Bohec
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire ancienne
Date : Soutenance le 12/11/2011
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre Lenain de Tillemont sur le christianisme ancien et l'antiquité tardive (Paris)
Jury : Président / Présidente : Jean-Michel Carrié
Examinateurs / Examinatrices : Giovanni Brizzi, Pierre Cosme, Giusto Traina

Mots clés

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Résumé

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À partir du règne de Constantin Ier, la défense de l’Empire fut mise en œuvre par un corps de généraux qui récupérèrent les anciens pouvoirs militaires des préfets du prétoire : les magistri militum. Confrontés à des menaces militaires incessantes (pression barbare aux frontières et épisodes de guerre civile), ces officiers supérieurs furent la plupart du temps épargnés par les purges qui frappaient le personnel de cour, car ils constituaient une assise fondamentale du pouvoir de l’empereur. Au début du Ve siècle ap. J.-C., l’Empire romain unifié fit place à deux partes imperii indépendantes, voire rivales : un Empire byzantin replié sur l’Orient, et une partie occidentale qui tendit à se fragmenter en royaumes barbares. Comment le haut commandement militaire évolua-t-il dans chacune de ces régions ? Ce corps d’officiers a fait l’objet d’une étude prosopographique tenant compte des recherches les plus récentes, en vue de fournir une synthèse qui a été menée selon trois axes principaux : - en termes institutionnels, quelle était la place de ces généraux dans la chaîne de commandement ?- en termes d’histoire militaire, quel fut le rôle de ces généraux dans les transformations que connut l’armée romaine tardive ?- en termes d’histoire sociale, comment cette noblesse militaire, dont une partie avait des origines barbares, se définissait-elle par rapport à la romanité et à la société de cour tardo-antique ?