Le nazisme raconté aux enfants d'europe. Le cas de six romans : Joseph Joffo : un sac de billes et simon et l'enfant, Judith Kerr : when hitler stole pink rabbit et bombs on aunt dainty, Hans Peter Richter : damals war es friedrich et wir waren dabei
Auteur / Autrice : | Veronique Medard |
Direction : | Stéphane Michaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature générale et comparée |
Date : | Soutenance le 14/10/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études et de recherches comparatistes (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Carole Ksiazenicer-Matheron |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Michaud, Carole Ksiazenicer-Matheron, Fridrun Rinner, Christine Pérès |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Comment raconter le nazisme aux enfants ? En particulier comment trois auteurs de littérature de jeunesse racontent-ils la guerre ? Chacun des six romans a ses particularités liées à son auteur et à la perception nationale de l'histoire européenne. Les romans de Joseph Joffo se passent en France sous l'occupation allemande et le régime de Vichy ; ceux de Judith Kerr présentent l'exil d'une famille juive allemande en Suisse, en France puis en Angleterre ; ceux de Hans Peter Richter racontent l'ascension du nazisme en Allemagne. La dureté de la Deuxième Guerre Mondiale est rendue supportable par l'instinct de survie des héros : enfants comme tous les autres ils sortent vivants des difficultés et des dangers qu'ils croisent. Ces romans ont à la fois un rôle de mémoire collective et de préparation à la vie.