Thèse soutenue

Inégalités sociales et territoriales de mobilité et d’accidents corporels de la route chez les jeunes

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Idlir Licaj
Direction : Mireille ChironMouloud HaddakPascal Pochet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Épidémiologie
Date : Soutenance le 18/04/2011
Etablissement(s) : Lyon 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité mixte de recherche épidémiologique et de surveillance transport, travail, environnement (Lyon)
Jury : Président / Présidente : Philippe Vanhems
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Chauvin, Lucie Laflamme, Thierry Lang

Résumé

FR  |  
EN

L’objectif de la thèse est de mesurer en France l’influence des inégalités socioéconomiques individuelles et contextuelles sur la mobilité, l’incidence et la gravité des accidents corporels chez les enfants et les jeunes de moins de 25 ans. Des analyses originales sont effectuées à partir des bases de données suivantes : le Registre des Victimes d’accidents corporels de la circulation du Rhône, l’enquête ménage déplacement (EMD) de 2005-06 et une enquête épidémiologique de type cas-témoins réalisée durant la thèse. Excepté pour les victimes à deux-roues à moteur les incidences d’accidents lors de l’usage des différents modes de transports (voiture, vélo, marche et rollers) sont plus élevées chez les habitants des communes d’habitation défavorisées. Le sexe est également un facteur déterminant et très variable selon les modes de transport. L’effet de facteurs socioéconomiques sur la gravité des blessures d’accidents des jeunes, les différences socioéconomiques individuelles et contextuelles d’usage des modes de transports, de motorisation des ménages et d’accès au permis de conduire sont également étudiés. L’enquête de type cas témoins permet ensuite de pousser l’investigation en s’intéressant simultanément aux accidents, à la mobilité et à certains facteurs intermédiaires comme les comportements à risques (routier et non routiers) des jeunes. La reconnaissance des inégalités sociales de mobilité et d’accidents corporels peut permettre d’orienter les campagnes de prévention sur l’existence de zones et de groupes à risques