L'effet "rendement du dividende" et son impact sur la valorisation des actifs financiers : une étude menée à partir de la stratégie Dow 10 appliquée au marché français
Auteur / Autrice : | Jacques Akpa |
Direction : | Jean-Pierre Védrine |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 06/06/2011 |
Etablissement(s) : | Clermont-Ferrand 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences économiques, juridiques, politiques et de gestion (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Clermont Recherche Management |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Girerd-Potin, Pascal Grandin, Jean-Marin Serre, Jacques Hamon |
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Girerd-Potin, Pascal Grandin |
Mots clés
Résumé
L'objectif principal de ce travail est de contribuer au débat initié par Roll (1977) et Basu (1977) depuis plus d‟une trentaine d‟années sur l‟invalidité du MEDAF à expliquer la formation des prix des actifs financiers. Cette étude se focalise plus particulièrement sur la capacité suggérée du ratio rendement du dividende à être un proxy de risque indépendant du bêta. Elle teste l‟aptitude d‟une stratégie value très populaire basée sur l‟effet « rendement du dividende » à réaliser des performances anormales. Les résultats montrent que les bonnes performances de la stratégie Dow 10 ne sont attribuables ni à sa capacité de sélectionner des titres performants ni à son aptitude à anticiper les mouvements du marché. De plus, mis en compétition avec la régression de Litzenberger et Ramaswamy (1979) et un modèle répliquant la méthodologie de Fama et French (1993), le modèle d‟évaluation des actifs financiers de Sharpe s‟impose comme le meilleur modèle de prévision des rentabilités. Afin de montrer que le coefficient bêta capture l‟effet « rendement du dividende », nous suggérons une nouvelle formulation du MEDAF. Nous proposons une décomposition du coefficient bêta en deux facteurs de risque : un risque systématique de base et un risque lié au facteur rendement du dividende. Globalement, l‟hypothèse de l‟efficience des marchés semble être vérifiée. En effet, l‟application de notre modèle améliore de 3% le pouvoir explicatif du MEDAF et les coefficients de notre régression sont significatifs au seuil de 1%. L‟effet « rendement du dividende » est un facteur de risque déjà capturé par le bêta de Sharpe.