Adsorption des éléments traces métalliques par les écorces forestières, un co-produit de la filière bois : optimisation des propriétés par modifications induites par voies chimique et biologique
Auteur / Autrice : | Cédric Astier |
Direction : | Vincent Gloaguen, Céline Faugeron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie appliquée. Chimie des substances naturelles |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Limoges. Faculté des sciences et techniques |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les écorces de sapin de Douglas sont utilisées comme biosorbant. Les isothermes d'adsorption et leur traduction par le modèle de Langmuir conduisent pour des écorces brutes à des valeurs de capacité d'adsorption maximale (qmax) de 0,242 et 0,199 méq. G-1 et d'affinité (b) de 4,8 et 2,6 L. Méq-1 pour les cations PbII et CdII respectivement. Ensuite, les écorces sont modifiées par voie chimique par oxydations contrôlées ou greffages covalents après amination réductrice en présence d'hydrolysats d'homogalacturonane et de iotacarraghénane. Ces modifications induisent une évolution significative des valeurs de qmax et de b qui est interprétée selon la théorie HSAB. Enfin, la modification des écorces est induite par voie biologique. La croissance de sapins de Douglas, cultivés sous serre sur sol contaminé en Cd, conduit à une évolution significative de la composition chimique des écorces dont les capacités d'adsorption en PbII et CdII sont, dans ce cas, diminuées.