Transmission mère-enfant du virus de l'immunodéficience humaine de type 1 : rôle des anticorps neutralisants et caractéristiques moléculaires des variants transmis.
Auteur / Autrice : | Tanawan Samleerat |
Direction : | Francis Barin, Pranee Leechanachai |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la Vie et de la Santé |
Date : | Soutenance le 22/09/2008 |
Etablissement(s) : | Tours en cotutelle avec Chiang Mai University |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Santé, sciences, technologies (Tours) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : SST/EA 3856 - Virus, pseudo-virus : morphogénèse et antigénicité |
Jury : | Président / Présidente : Ruengpung Sutthent |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Lallemant, Thira Sirisanthana | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ruengpung Sutthent, Marie-Laure Chaix |
Résumé
Ce travail a confirmé le rôle protecteur de certains anticorps neutralisants dans la TME du VIH-1, a permis de suggérer que certaines souches seraient de bons indicateurs d’anticorps neutralisants associés à la protection, et a confirmé le rôle de la région V2 de l’enveloppe virale en tant que cible des anticorps neutralisants. Les caractéristiques moléculaires des virus transmis dans le contexte de la TME confortent les données en faveur de la transmission à l’enfant d’une population virale restreinte génétiquement. Une gp 120 plus compacte et une moindre glycosylation ne sont pas des caractéristiques des virus transmis de la mère à l’enfant. Cependant, deux sites de N-glycosylation semblent être sélectionnés chez les virus transmis. L’identification de deux cas de TME liés à des variants issus de recombinaisons entre variants maternels a confirmé la présence d’un « hot spot » dans la région C2 du gène env, et a révélé pour la première fois un second « hot spot » dans la région C3.