La schizophrénie kraepelinienne, une forme sévère de schizophrénie : validation, identification et caractérisation du profil cognitif
Auteur / Autrice : | Marie-Cécile Bralet |
Direction : | Bruno Falissard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychiatrie |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Résumé
L’objectif principal de cette thèse est de déterminer si la schizophrénie kraepelinienne, entité validée uniquement aux Etats-Unis est une réalité clinique, et non pas une simple forme se situant à l’extrémité d’un continuum de sévérité. L’objectif secondaire est de rechercher de nouveaux facteurs de mauvais pronostic étayant la validité de cette entité. Nos résultats confirment d’une part la validité du sous-type kraepelinien chez des patients schizophrènes français et d’autre part trouvent une association entre schizophrénie kraepelinienne et : le syndrome polyuro-polydipsique avec hyponatrémie ; des déficits cognitifs spécifiques : mémoire de travail, attention et vitesse de traitement de l’information et fonctions exécutives ; théorie de l’esprit et perception des émotions. L’ensemble de nos résultats indique que la schizophrénie kraepelinienne constitue une entité clinique réelle distincte alliant probablement des mécanismes neurodéveloppementaux et neurodégénératifs