Thèse soutenue

L'objet de musée entre nature et artifice, entre discours et visiteurs : l'artificialisation des objets de sciences naturelles et ses conséquences sur la médiation muséale

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Auteur / Autrice : Karine Langloÿs
Direction : Patrick Blandin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Écologie
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Yves Girault, Michel Van-Praët
Rapporteurs / Rapporteuses : Armand Fayard, Joëlle Le Marec

Résumé

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Tout spécimen de musée se situe en un point d'un espace d'authenticité, fonction des opérations appliquées depuis son prélèvement dans la nature jusqu'à sa présentation au public. Cet espace est défini par deux axes : la naturalité de l'objet et son réalisme. L'objet partiellement dénaturé, parfois artificialisé, est néanmoins investi par le concepteur d'exposition d'une fonction de médiation à l'intention des visiteurs. Ce travail aborde les questionnements préalables et les contraintes liées à l'artificiel, ainsi que ses avantages. Il montre que l'artificiel ne peut pas être utilisé sans précaution. Enfin, il souligne que même si l'artificialisation peut devenir un obstacle à la médiation, le formidable potentiel des artefacts ne doit pas être nié. Cette étude est utile aux concepteurs qui désirent donner une " vraie " place au " faux " dans leurs expositions. Elle permet de les guider dans le choix de l'objet muséologique adéquat, en harmonie avec le discours de l'exposition souhaité.