Thèse soutenue

Le discours du voyageur sur Djibouti entre 1930 et 1936

FR
Auteur / Autrice : Ibrahim Zeid Abdoulmalik
Direction : Jean-Marie GrassinJean-Dominique Pénel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature comparée
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Limoges
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Limoges. Faculté des lettres et sciences humaines

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR

Il s'agit du discours du voyageur occidental d'expression française. Le corpus regroupe des auteurs de grande notoriété (Académie française, Prix Goncourt, Académie Goncourt comme André Malraux, Josseph Kessel, Jean et Jérôme Tharaud, Albert Londres, Paul Nizan) et des auteurs de second rang comme Jean d'Esme, la Comtesse de Jumilhac, André Armandy ou Henry de Monfreid). C'est l'étude de l'image du Djiboutien, et à travers lui de l'indigène qui habite la Corne de l'Afrique, dans la littérature de voyages à l'époque coloniale. Il est, en effet, impossible de parler de Djibouti sans évoquer l'Ethiopie et le Yémen. Cette analyse démontre que les images véhiculées depuis l'Antiquité sont toujours d'actualité entre 1930 et 1936 à Djibouti. La représentation du regardé illustre les théories mongénistes, polygénistes, phrénologiques et physiognomoniques. La déception est d'autant plus grande quand ces propos sont prononcés par quelques hommes, hélas !, célèbres. Alors, le regard du voyageur ne peut être satisfait et le lecteur djiboutien, africain et francophone, ne peut y adhérer aujourd'hui. En somme, l'idéologie coloniale est l'antithèse de la francophonie.