Thèse soutenue

Caractérisation et cinétique de formation des dépots calcomagnésiens sur acier en eau de mer artificielle

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Auteur / Autrice : Chems-Eddine Barchiche
Direction : Philippe Refait
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences des matériaux
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : La Rochelle

Mots clés

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Résumé

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La protection cathodique est communément utilisée pour protéger de la corrosion les structures en acier au carbone immergées en milieu marin. Elle consiste à faire baisser le potentiel des matériaux dans un domaine où sa vitesse de corrosion est négligeable. Il existe deux façons d'assurer la protection cathodique : la première consiste à imposer un courant continu par l'intermédiaire d'un générateur, la seconde utilise le couplage de la structure à protéger à des anodes sacrificielles élaborées en métal moins noble. En provoquant la réduction de l'oxygène sur la cathode, la méthode génère des ions hydroxyles, induisant un accroissement du pH à l'interface et la formation de dépôts calcomagnésiens sur la surface du métal. Cette couche solide non conductrice crée une barrière diffusionnelle vis-à-vis de l'oxygène dissous dans l'eau de mer et diminue ainsi le besoin en courant ou en anode associé à cette protection. Mieux connaître les propriétés physico-chimiques de ces dépôts revient donc à optimiser la protection, diminuer la consommation en courant ou en anodes sacrificielles et limiter les rejets métalliques provenant de ces dernières. L'ensemble des travaux de cette thèse a été réalisé sur acier et à partir d'une eau de mer artificielle. Ceci nous a permis de faire varier un ensemble important des paramètres, y compris ceux liés à la composition de la solution. Ainsi avons-nous pu étudier séparément le dépôt calcaire, le dépôt magnésien et le dépôt calcomagnésien. L'association de la chronoampérométrie et de la spectroscopie d'impédance électrochimique nous a permis d'étudier la cinétique de la formation des dépôts calcomagnésiens. La morphologie et la structure cristalline des dépôts obtenus ont été caractérisées par microscopie électronique à balayage, par spectroscopie Raman, par diffraction des rayons X et par microscopie à force atomique.