Détermination de conditions de mise en œuvre d'une souche nouvellement isolée de Sporobolomyces ruberrimus pour la production de torularhodine
Auteur / Autrice : | Seyed Hadi Razavi |
Direction : | Ivan Marc |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biotechnologies et industries alimentaires |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Vandoeuvre-les-Nancy, INPL |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nombreux sont les microorganismes connus capables de synthétiser des caroténoi͏̈des d'intérêt industriel. Ce travail s'intéresse essentiellement à la production d'un pigment, peu étudié et non commercialisé, par une espèce de levure également peu connue, à partir d'un milieu de culture peu coûteux. Dans ce cadre, l'étude réalisée comprend trois parties: la première décrit la stratégie suivie pour l'isolement et l'identification d'une nouvelle souche de Sporobolomyces : SP. Ruberrimus H110. La seconde partie concerne l'extraction et l'identification des pigments synthétisés par cette souche. L'efficacité de méthodes, soit chimiques, soit physiques, pour la déstructuration des parois de la levure a été déterminée. Parmi ces méthodes, le broyage mécanique suivi d'une récupération-dissolution des pigments par l'éthanol a montré les meilleurs résultats. Toutefois, la récupération des pigments s'accompagne d'une extraction de lipides polyinsaturés qui peuvent être éliminés. L'identification de ces pigments a été validée après la mise au point d'une méthode analytique précise mettant en jeu un couplage C. L. H. P. -U. V. / A. P. C. I. -S. M. Et par l'utilisation de l'I. R. T. F. ; il s'agit de la torularhodine et du β-carotène. Dans la troisième partie, les études cinétiques au cours desquelles l'influence de la température et de la concentration de sulfate d'ammonium (source d'azote) notamment, ont montré que la torularhodine accumulée dans les cellules est très largement majoritaire avec plus de 95 %. Sans être optimales, les concentrations de torularhodine obtenues sont importantes; elles peuvent atteindre 3,7 mg. G-1 de levure soit environ 130 mg. L-1 à partir de glycérol technique (substrat carboné).