Thèse soutenue

Modalités de construction partisane en Europe post-communiste : l'exemple des formations issues des mouvements d'opposition en Pologne et en République tchèque depuis 1989

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Auteur / Autrice : François Richard
Direction : Georges Mink
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science politique
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Paris, Institut d'études politiques

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Plus de quinze ans après la chute des régimes communistes et la restauration progressive d'un système pluraliste, comment se structurent les scènes partisanes de la Pologne ainsi que de la République tchèque ? Nous nous sommes penchés au cours de ce travail sur les formations héritières des mouvements d'opposition au communisme. Cela a donc nécessité en premier lieu de faire un retour en arrière sur la période de la dissidence et nous a donné l'occasion d'examiner en détail la façon dont ces organisations semi-légales, voire clandestines, se structuraient dans un contexte de répression plus ou moins forte, ainsi que les principales idées qui guidaient leur action. Nous avons également mis en lumière l'extrême diversité de l'opposition de même que son remarquable émiettement, phénomène certes atténué par l'impératif de lutte contre le régime qui a parfois favorisé des rapprochements. Mais nous avons surtout tenté de souligner que le mode d'organisation de ces mouvements a eu une influence primordiale dans la structuration des formations politiques qui en sont issues en nous inspirant de la théorie de "modèle génétique" de Panebianco. Nous avons donc mené notre recherche au sein de plusieurs formations partisanes des deux Etats considérés ici, en nous intéressant particulièrement à leur mode d'organisation interne, aux mécanismes de prise de décisions, à la répartition des rapports de force en leur sein et au fonctionnement de l'appareil dirigeant, de même qu'au recrutement des cadres et enfin à la délimitation des compétences entre les différents organes décisionnels, avant de nous pencher dans une troisième partie sur leur positionnement sur l'échiquier politique.