Thèse soutenue

La gestion collective indicielle face au marché : Rentabilité, risque et persistance de la performance - Application aux OPCVM indiciels Actions Françaises -

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Auteur / Autrice : Catherine Mazière-Legrand
Direction : Jean-Marin Serre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Gestion
Date : Soutenance en 2000
Etablissement(s) : Clermont-Ferrand 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La gestion collective indicielle est apparue en France dans les années 80. Reposant sur l'hypothèse d'efficience des marches financiers développée, par Fama, cette forme de gestion se donne pour objectif de suivre, dans ses moindres variations, un indice de référence, puisqu'il semble aléatoire, voire même impossible de le battre sur longue période (Jensen 1968, Mac Donald 1974). Ainsi, la gestion indicielle constitue une application directe du Medaf dans la mesure où l'évolution des fonds doit être entièrement et à tout moment, expliquée par celle de l'indice choisi comme référence de gestion, et peut être qualifiée de passive ou active selon la méthode de réplication employée. L'objectif de cette recherche est d'étudier la rentabilité, le risque et la performance de ces fonds indiciels par rapport à leur benchmark, mais aussi de, mesurer la persistance, la stationnarité de cette performance dans le temps, à l'aide d'outils économétriques ; l'échantillon est composé de 32 OPCVM indiciels actions françaises, étudies sur la période 1990-1997. Nos résultats sont convergents et montrent que la gestion indicielle fait jeu égal avec le marché dans la mesure où les fonds étudiés réalisent, en moyenne, la même rentabilité, assument le même niveau de risque, obtiennent une performance identique à celle, de leur indice de référence et ce de façon systématique dans le temps. L'objectif de la gestion indicielle et les résultats obtenus sont donc clairs à la fois pour l'investisseur et à la fois pour le gérant : << faire l'indice >> aux couts d'entrée et de sortie près.