Opsonisation et phagocytose par les polynucléaires neutrophiles des souches de streptococcus agalactiae de sérotype NT/X isolées d'infections mammaires de la vache laitière
Auteur / Autrice : | Pascal Rainard |
Direction : | Bernard Poutrel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé. Biologie et biophysicochimie moléculaires et cellulaires |
Date : | Soutenance en 1994 |
Etablissement(s) : | Tours |
Jury : | Président / Présidente : Alain Goudeau |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Guillot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Paul Klein, Jean-Jacques Letesson |
Résumé
Parmi les infections mammaires, la pathologie la plus fréquente et la plus coûteuse de la vache laitière, streptococcus agalactiae tient une place importante. Des infections expérimentales chez des vaches en lactation ont montré que des souches non-capsulées de S. Agalactiae (sérotype NT/X) provoquent des mammites sévères. Au cours de la réaction inflammatoire les bactéries sont tuées par les polynucléaires neutrophiles (PNN) recrutés dans le lait. Les conditions d'opsonisation des souches NT/X ont été étudiées. Ces bactéries activent la voie alterne du complément en absence d'anticorps. Le dépôt de fragments de C3 (C3b/Cbi) réalisé dans ces conditions permet la phagocytose par les PNN et la bactéricidie intracellulaire. Les anticorps anti-polyoside de groupe B ou anti-protéine X activent la voie classique du complément. La fibronectine n'est pas opsonisante. La lactoferrine, qui se fixe sur les souches NT/X, active la voie classique du complément et favorise la phagocytose. Le lait de quartiers sains effectué le depôt de C3b/C3bi sur les souches NT/X mais avec une cinétique très lente. La voie classique ne fonctionne pas dans le lait avant l'inflammation. Les résultats obtenus faciliteront le développement d'une stratégie vaccinale