Thèse soutenue

Dimensionnement urbain et hauteur des milieux : Enquête mésologique sur les conditions de production et d'habitation des tours résidentielles en France

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Auteur / Autrice : Geoffrey Mollé
Direction : Manuel Appert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie, Aménagement, Urbanisme
Date : Soutenance le 21/12/2023
Etablissement(s) : Lyon 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Environnement, ville, société (Lyon ; 1995-....)
Jury : Président / Présidente : Laurent Devisme
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Lefort, Martine Drozdz
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Staszak, Denis Martouzet

Mots clés

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Résumé

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Depuis les années 2000, l’accélération de la construction de tours dans les métropoles suscite de nouveaux questionnements sur la dimensionnalité de l’urbanisation, c’est-à-dire sur les changements qu’induisent les évolutions urbaines dans la manière d’être positionné, de se positionner et donner du sens à son positionnement dans l’environnement urbain. La thèse y contribue à travers l’analyse des relations entre conditions de production et d’habitation des tours, postes d’observation du stade actuel du « dimensionnement urbain ». La perspective épistémologique et mésologique du « dimensionnement urbain » propose dans la première partie une réponse au lien entre l’intensification de la production des tours dans le monde, la reconsidération de l’habiter en hauteur et le « tournant dimensionnel » des urban studies. Elle oriente l’hypothèse principale de la recherche doctorale : la dimension, en tant que schème archétypal de perception et d’action des sociétés, s’exprime aujourd’hui préférentiellement à celui de la mesure dans l’évolution des stratégies d’extension de l’accès au monde en hauteur. À partir du cas français puis lyonnais, et grâce à des matériaux variés (base de données, documents marketing/communication, entretiens acteurs/habitants, photographie), je démontre dans la deuxième partie la relation entre l’accroissement de la densité métropolitaine et la valorisation de l’habiter en hauteur. Conséquence de la densification et de l’intensification des métropoles, le désir croissant de skyline réside ainsi dans les conditions de possibilité finalement idéales d’une extraction vis-à-vis du sol urbain.