Thèse soutenue

Analyse des facteurs pronostics d’efficacité du traitement de la spasticité par injection de toxine botulinique. De l’analyse du muscle spastique en imagerie ultrasonore à l’immunisation post injection de toxine botulinique

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Auteur / Autrice : Laure Mathevon
Direction : Paul CalmelsBernard Parratte
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Medecine
Date : Soutenance le 05/06/2018
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité (Saint-Etienne ; Lyon ; Chambéry ; 2016-....)
établissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne ; 1969-....)
Jury : Président / Présidente : Dominic Pérennou
Examinateurs / Examinatrices : Vincent Gautheron
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Laffont, Isabelle Guillonneau-Bonan

Résumé

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Notre objectif était de rechercher une méthode d’évaluation musculaire afin de déterminer des facteurs de non réponse tissulaire à une injection de toxine botulique (TB) dans un muscle spastique, chez l’adulte post AVC et chez l’enfant paralysé cérébral (PC). Une étude de reproductibilité et 3 revues systématiques de la littérature ont été réalisées. Les mesures échographiques de l’épaisseur et de l’angle des pennation des fibres du muscle gastrocnémien médial en 2D sont reproductibles. La mesure du module d’élasticité par Shear Wave Ultrasound Elastography délivre une information fiable sur la rigidité du muscle gastrocnémien médial spastique au repos.L’analyse du devenir du muscle post-injection rapporte que la TB participe au remodelage du muscle spastique avec une atrophie persistante, répétition d’injections dépendante.L’étude de l’impact des traitements adjuvants à la TB chez l’enfant PC montre que le renforcement musculaire intensif, y compris des muscles injectés, permet de lutter contre l’atrophie sans renforcer la spasticité. Les plâtres d’allongement permettent d’optimiser le fonctionnement articulaire mais les preuves sur la diminution de la raideur musculaire restent faibles. Dans la description des facteurs pronostics d’efficacité, plus de la moitié des patients identifiés comme secondairement non-répondeurs à la TB dans la spasticité des membres ne sont pas immunisés contre la TB. Les anticorps neutralisants ne sont donc pas la principale cause de non-réponse secondaire. Une évaluation de la qualité musculaire échographique comme facteur pronostic de réponse à la TB et pour mesurer l’impact des traitements adjuvants devrait être réalisée régulièrement afin de déterminer à quel moment ces traitements ne sont plus favorables au système musculaire.