"Suzanne" sous un nouveau jour : la fabrique d'une musique à l'ancienne et de ses singularités au prisme d'une musicologie de terrain
Auteur / Autrice : | Benoît Haug |
Direction : | Xavier Bisaro, Albert Piette |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musique |
Date : | Soutenance le 04/12/2017 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études supérieures de la Renaissance (Tours ; 1956-....) |
Jury : | Président / Présidente : Hyacinthe Ravet |
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Donin, Victor Alexandre Stoichită | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Inga Mai Groote, Luc Charles-Dominique |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Qu’est-ce que jouer au XXIe siècle des musiques de la Renaissance ? Prenant acte de ce que la richesse d’une expérience réside dans sa singularité, cette thèse fait le pari de répondre à cette question générale en s’intéressant à un processus particulier : la répétition et l’enregistrement d’une chanson du XVIe siècle par un ensemble spécialisé. Dès lors que l’on s’efforce de prendre les détails au sérieux, il semble que le suivi rapproché de ces musiciens-là, engagés en 2014 dans la performance réitérée de « Suzanne un jour » de Didier Lupi, présente bien un intérêt en tant que tel. Cela permet d’appréhender non seulement ce qui fait advenir et évoluer une proposition musicale, mais également les modalités de l’expérience collective et individuelle afférente. En outre, cette épistémologie singulariste rivée aux détails s’avère fructueuse à d’autres échelles, qu’il s’agisse de revenir sur cinq semaines de l’élaboration d’un projet discographique ou d’écrire cinq siècles d’histoire de « Suzanne ».