La coexistence entre l’ordre juridique OHADA et les autres droits sous régionaux d’Afrique Subsaharienne
Auteur / Autrice : | Paul Diouf |
Direction : | Evelyne Micou, Abdoulaye Sakho |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit Privé |
Date : | Soutenance le 11/12/2017 |
Etablissement(s) : | Perpignan en cotutelle avec Université Cheikh Anta Diop (Dakar) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale INTER-MED (Perpignan ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche sur les Sociétés et Environnements en Méditerranées (Perpignan) - Centre de Recherche sur les Sociétés et Environnements en Méditerranées / CRESEM |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Juhel |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Juhel, Salah-Eddine Maatouk, Souleymane Toe | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Salah-Eddine Maatouk, Souleymane Toe |
Mots clés
Résumé
L’Afrique subsaharienne a connu depuis les années 90, une grande mutation économique avec pour cause l’apparition de plusieurs organisations d’intégration. Devant ce désir poussé des Etats africains de vouloir concurrencer l’économie mondiale, ils ont créé l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique) le 17 octobre 1993. Cette organisation aura pour but d’harmoniser, voire d’unifier le Droit des affaires en Afrique par l’élaboration de règles simples, modernes et adapter à la situation économique des Etats membres. Face à cette belle idée d’harmonisation va s’opposer un enjeu de taille, en ce que l’OHADA n’est pas la seule organisation d’intégration à vocation économiquedans cette région. Les autres organisations comme l’UEMOA, la CEMAC, l’OAPI, la CIPRES et la CIMA ont aussi pour but d’harmoniser le droit économique qui n’est pas si différent du Droit des affaires. L’objet de la thèse va consister, à mesurer la portée de cette concurrence organisationnelle, puis à démontrer que les solutions souvent utilisées en matière de conflits de normes en Droit OHADA ne sont pas toujours concluantes. Il sera donc question, pour les Etas africains, de prendre des mesures de spécialisation de leurs Organisations et de réorganisation fonctionnelle des structures existantes, afin de promouvoir le développement économique du continent.