Thèse soutenue

Physiologie de l’exercice et métabolomique chez des athlètes exposés à une altitude modérée aiguë

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Auteur / Autrice : Florian Messier
Direction : Fabienne DurandLaurence Le Moyec
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie sport santé
Date : Soutenance le 21/12/2017
Etablissement(s) : Perpignan
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Énergie environnement (Perpignan)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire Performance Santé Environnement de Montagne (Font-Romeu)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Myriam Martino, Samuel Vergès, Cédric Bertrand, David Thivel, Mohamed N. Triba
Rapporteurs / Rapporteuses : Myriam Martino, Samuel Vergès

Résumé

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A l’heure actuelle aucun consensus n’existe sur l’utilisation des substrats énergétiques lors d’un exercice en altitude. Certaines études ont montré une utilisation accrue des glucides en altitude comparée à la plaine mais les intensités d’exercices utilisées sont discutables et l’utilisation de méthodes biochimiques traditionnelles ont permis de doser qu’un nombre restreint de molécules. Aujourd’hui grâce à la métabolomique, il est possible d’analyser les variations d’un grand nombre de métabolites simultanément. Le but de cette thèse est d’étudier l’incidence de l’altitude modérée sur l’utilisation des substrats énergétiques à l’effort à l’aide de la métabolomique par résonnance magnétique nucléaire du proton. Des échantillons de plasmas et d’urines ont été collectés lors d’exercices d’endurance en plaine et en altitude modérée chez des sujets non acclimatés. Nos premiers résultats, dans les plasmas, ont montré une baisse de la glycémie et une utilisation accrue des acides aminés ramifiés entre avant et après un exercice d’endurance en altitude, ce qui n’a pas été observé en plaine. Ces résultats ont ensuite été confirmé lors d’un exercice d’endurance jusqu’à épuisement. De plus, nous avons montré que l’utilisation des urines permet de mettre en avant les résultats obtenus dans les plasmas, ce qui est très encourageant pour la compréhension des adaptations métaboliques en altitude par des méthodes non invasives. Pour finir, nous avons utilisé une méthode statistique innovante appelée « analyse en composantes communes et poids spécifiques ». Les résultats ont permis d’observer les variabilités communes entre les paramètres physiologiques mesurés et les variations des métabolites plasmatiques.