Thomas Reid sur les premiers principes de la connaissance spéculative, morale et politique
Auteur / Autrice : | Vinícius França Freitas |
Direction : | Laurent Jaffro, Lívia Mara Guimarães |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 20/11/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 1 en cotutelle avec Universidade federal de Minas Gerais |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Philosophie (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Philosophie, histoire et analyse des représentations économiques (Paris ; 2001-....) |
Jury : | Président / Présidente : Denis Forest |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Jaffro, Lívia Mara Guimarães, José Raimundo Maia Neto, Marcos César Seneda | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bento Prado Neto |
Mots clés
Résumé
Cette dissertation rend compte de la théorie des premiers principes de la connaissance de Thomas Reid (1710-1796), plus particulièrement, de la théorie des premiers principes de la philosophie de l'esprit, de la morale et de la politique. Dans le premier chapitre, je discute des engagements fondationnalistes de Reid dans la philosophie de l'esprit, de la morale et de la politique. Je soutiens qu'il est clairement un fondationnaliste en ce qui concerne la connaissance spéculative et morale, mais qu’il n'est pas clair qu’il conserve les engagements fondationnalistes en matière de savoir politique - les premiers principes de la politique ne sont pas des croyances évidentes en soi : ils ne sont pas justifiés depuis le début de la recherche. Par conséquent, ils n'ont pas ce qu'il faut pour être une croyance fondamentale dans une vision fondationnaliste de la structure de la connaissance. Dans le deuxième chapitre, je discute la compréhension de Reid des sources de la connaissance, à savoir, le sens commun et la connaissance de l'humanité. Je soutiens que si la philosophie de l'esprit et de la morale repose sur les premiers principes du sens commun (croyances immédiates et irrésistibles dues à la constitution originelle de l'esprit), la politique repose sur les premiers principes de la connaissance de l'humanité (croyances dues à un mélange de la sagacité et de l'expérience du philosophe politique qui vit parmi les êtres humains dans une société politique). Dans le troisième chapitre, j'essaie d'expliquer la compréhension de Reid des premiers principes de la philosophie de l'esprit, de la morale et de la politique. Je m’efforce de répondre à ces questions : Qu'est-ce qu'un principe premier de la connaissance ? Comment expliquer la distinction entre les principes des vérités contingentes et les principes des vérités nécessaires ? Quelles sont les moyens que nous avons pour identifier les premiers principes de la connaissance ? Le quatrième et dernier chapitre est entièrement consacré à la discussion du sens commun. Plus particulièrement, je discute la manière dont Reid défend les premiers principes du sens commun contre l'attaque sceptique.