Vitalités linguistique et religieuse chez les Néwar bouddhistes de la vallée de Kathmandu
Auteur / Autrice : | Frédéric Moronval |
Direction : | Salih Akin, Gérard Toffin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage - linguistique |
Date : | Soutenance le 15/12/2017 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire dynamique du langage in situ (Mont Saint Aignan, Seine-Maritime ; 2017-.....) - Dynamique du Langage In Situ / DYLIS |
Etablissement de préparation de la thèse : Université de Rouen Normandie (1966-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Foued Laroussi |
Examinateurs / Examinatrices : Salih Akin, Gérard Toffin, Foued Laroussi, Philippe Cornu, Annie Montaut | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Cornu, Annie Montaut |
Résumé
La population autochtone de la vallée de Kathmandu, les Néwar, a vu sa langue, le néwari ou népalbhasa, et l’une de ses religions, le bouddhisme, se trouver minorées par l’annexion militaire de leur territoire au Népal de la dynastie Shah, hindoue et népaliphone, en 1769. Un siècle plus tard, la politique de discrimination de la langue et de la religion bouddhiste lancée par l’Etat à l’encontre des Néwar a provoqué l’émergence d’une conscience identitaire et d’actes de résistance culturelle. Or, depuis ses débuts, la revendication de l’appartenance au groupe linguistique néwar et, souvent, de sa défense, se double chez ses acteurs d’un rattachement personnel à la religion bouddhiste, sans que cette double appartenance soit pour autant mise en avant dans les discours.La mise en regard de la situation actuelle de la vitalité de la langue et de celle du bouddhisme dans cette population vise d’une part à documenter l’étude des relations entre langue et religion, et d’autre part à proposer l’application d’outils d’évaluation de la vitalité linguistique à celle de la vitalité religieuse. C’est également une confirmation de la nécessité qu’il y a à mettre au jour et à conceptualiser les relations entre la langue et les autres dynamismes sociaux dont elle semble être, si souvent, à la fois le vecteur et l’enjeu.