Thèse soutenue

EPIHAM : Epidémiologie d’Hépatites aiguës médicamenteuses

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Auteur / Autrice : Sinem Gulmez
Direction : Nicholas D. Moore
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pharmacologie. Option : Pharmaco-épidémiologie, pharmaco-vigilance
Date : Soutenance le 09/05/2017
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Bordeaux)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Bordeaux population Health
Jury : Président / Présidente : Bernard Bégaud
Examinateurs / Examinatrices : Susana Perez-Gutthann
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Larrey, Yola Moride

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’objectif principal de l’étude était d’identifier les principaux médicaments associés aux hépatites aiguës (HA) associé aux médicaments (HAM) en France. Trois approches méthodologiques ont été définies. L’approche méthodologique principale est l’analyse cas-population. Les autres approches sont cas-propre témoin et cas témoins.Les cas ont été identifiés parmi les patients adultes présents dans le SNIIRAM, ayant une première hospitalisation entre 01/01/2010-31/12/2014 dont le diagnostic principal est une atteinte hépatique toxique (Classification Internationale des Maladies (CIM-10) K71.1, K71.2, K71.6, K71.9) ou une insuffisance hépatique(CIM-10 K72.0). La population de référence a été définie à partir de l’EGB. La date index (DI) considérée est la date de première hospitalisation pour HA. Les délivrances de l’ensemble des traitements précédant la DI ont été étudiées en considérant une exposition variant de 7 à 60 jours avant la DI. Les produits les plus fréquemment retrouvés sont classiques: antalgiques et en premier lieu le paracétamol, puis les produits à visée digestive symptomatique (inhibiteur de la pompe à protons, prokinétique, antispasmodique). Les suivants sont l’amoxicilline seule ou associée à l’acide clavulanique, l’ibuprofène, la codéine associée et le furosémide. L’ensemble de ces résultats pourra informer les autorités sanitaires, les praticiens et les patients sur le risque associé à chacune de ces molécules tant au plan individuel (risque absolu, risque attribuable), qu’au sein d’une famille de produits(risque relatif) ainsi que plus globalement pour la population et le système de santé(nombre absolu de cas attribuables).