Thèse soutenue

Métastases cérébrales des cellules du cancer du sein : étude in vitro des mécanismes responsables du passage au travers de la Barrière Hémato Encéphalique

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Auteur / Autrice : Aurore Drolez
Direction : Roméo Cecchelli
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Santé
Date : Soutenance le 28/10/2016
Etablissement(s) : Artois
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Lille)
Jury : Président / Présidente : Philippe Delannoy
Examinateurs / Examinatrices : Roméo Cecchelli, Philippe Delannoy, Hélène Castel, Jérôme Badaut, Philippe Becuwe, Maria Beatrice Deli, Caroline Mysiorek, Marie-Pierre Dehouck
Rapporteurs / Rapporteuses : Hélène Castel, Jérôme Badaut

Résumé

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Dans le monde, une femme sur neuf sera atteinte d’un cancer du sein et environ un tiers développeront alors des métastases, principalement au niveau des poumons, des os et du cerveau. Dans ce dernier cas, le pronostic de survie des patientes est extrêmement faible, et ce, malgré le développement constant de nouvelles molécules anticancéreuses. En effet, la majorité de ces composés sont inefficaces du fait de leur incapacité à franchir la barrière hémato-encéphalique (BHE) pour aller cibler les métastases cérébrales. Ainsi, bloquer le passage des cellules tumorales vers l’endothélium cérébral peut être envisagé comme l’une des stratégies thérapeutiques de réduction de la formation des métastases cérébrales. Néanmoins, cette approche implique l’identification des mécanismes moléculaires mis en jeu lors des interactions entre les cellules tumorales et les cellules endothéliales de la BHE. C’est dans ce contexte que s’inscrivent ces travaux de doctorat en démontrant que la pertinence des résultats obtenus à partir d’études in vitro est largement dépendante de la qualité du modèle de BHE utilisé. L’utilisation de différents modèles in vitro montre en effet que seul le modèle généré à partir de cellules souches humaines fournit des résultats conformes aux données cliniques quant aux capacités d’interactions des cellules tumorales mammaires avec la BHE en fonction de leur agressivité relative. Ce modèle permet ainsi l’étude spécifique des mécanismes responsables des interactions entre les cellules tumorales et les cellules de la BHE lors de la formation des métastases cérébrales chez l’homme.