Auteur / Autrice : | Jean-Etienne Carlotti |
Direction : | Adel Ben Youssef |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 29/05/2015 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de recherche en droit, économie et gestion (Valbonne, Alpes-Maritimes) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Faugère |
Examinateurs / Examinatrices : Adel Ben Youssef, Jean-Pierre Faugère, Samy Ben Naceur, Christophe Rault, Muriel Dal Pont Legrand | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Samy Ben Naceur, Christophe Rault |
Mots clés
Résumé
Le système monétaire international articulé autour d'une monnaie cœur et de monnaies périphériques évoluant dans des régimes de change différents s'avère intrinsèquement instable et a favorisé la hausse des déséquilibres de comptes courants et la crise financière de 2007. La littérature traitant des comportements d'épargne laisse présager d'une reprise de ces déséquilibres et des risques qui en découlent. Afin de rechercher des voies de stabilisation politiquement réalisables, nous avons évalué les taux de change d'équilibre des pays les plus impliqués dans les déséquilibres par une approche positive afin d'obtenir des résultats acceptables par les responsables politiques. Notre travail montre que le taux de change n'a joué qu'un rôle modéré dans le développement des déséquilibres et la littérature montre qu'il n'a joué qu'un faible rôle dans leur ajustement.Par ailleurs, les politiques monétaires accommodantes mises en place suite à la crise économique font peser des risques sur la stabilité financière. Compte tenu de la multiplicité des régimes de change et de la difficulté de prévoir et de maitriser les variations des taux de change, les risques liés aux déséquilibres de comptes courants et à l'instabilité financière nécessitent d'être appréhendés par d'autres voies d'ajustement que celles du taux de change. Nous montrons la faisabilité de zones monétaires permettant l'applicabilité de politiques monétaires appropriées en cas d'asynchronisme des cycles économiques favorisant la mise en place de politiques budgétaires à la fois appropriées pour limiter la reprise de déséquilibres mais également contracycliques.