Reconfiguration de l’État et renouvellement de l’action publique agricole : L’évolution des politiques agroenvironnementales au Québec et en France
Auteur / Autrice : | Maude Benoit |
Direction : | Ève Fouilleux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science Politique |
Date : | Soutenance le 07/12/2015 |
Etablissement(s) : | Montpellier en cotutelle avec Université Laval (Québec, Canada). Faculté de droit |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Droit et science politique (Montpellier ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d’études politiques et sociales : environnement, santé, territoires (Montpellier ; 1999-....) - Centre d'Etudes Politiques de l'Europe Latine / CEPEL |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Ève Fouilleux, Eric Montpetit, Jean Crête, Laura Michel, Daniel-Mercier Gouin |
Rapporteurs / Rapporteuses : Eric Montpetit |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’avènement des enjeux environnementaux en agriculture est une tendance observable depuis les années 1990 dans l’ensemble des pays industrialisés, qui les intègrent pourtant de manière très différente à leurs politiques agricoles respectives. Cette thèse s’applique à expliquer l’institutionnalisation et l’évolution nationales différenciées de ces enjeux par le biais d’une analyse comparée entre le Québec et la France. Le cadre d’analyse proposé prend en compte à la fois les structures et les acteurs de la construction et du développement de la politique dite agroenvironnementale en étudiant spécifiquement deux variables explicatives : la configuration des politiques agricoles et le rôle des administrations publiques. L’enquête qualitative se déroule sur un temps long (1990-2013) et combine trois techniques de collecte de données : l’analyse documentaire, l’analyse de discours et l’entretien semi-dirigé. Au terme de cette thèse, force est de constater que les organisations fondatrices des politiques agricoles nationales (administration et profession agricoles) jouent un rôle de filtre des dynamiques réformatrices présentes à l’échelle globale et qu’elles « acclimatent » les référentiels de développement durable et du management public aux spécificités de leur pays et de leur secteur d’action publique.