Thèse soutenue

Les séries télévisées : une lutte sans fin

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Auteur / Autrice : Vladimir Lifschutz
Direction : Martin BarnierJean-Pierre Esquenazi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Lettres et Arts
Date : Soutenance le 20/11/2015
Etablissement(s) : Lyon 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Passages XX-XXI (Lyon ; 2007-....)
Jury : Président / Présidente : Guillaume Soulez
Examinateurs / Examinatrices : Martin Barnier, Jean-Pierre Esquenazi, Fabien Boully
Rapporteurs / Rapporteuses : Sarah Hatchuel

Mots clés

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Résumé

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Les séries télévisées occupent une place en continuelle expansion dans nos vies. Objet de discussions, de débats, d’investissements, les fictions sérielles sont au cœur de notre société. Longtemps décriées, injustement rejetées du champ de l’art, les séries sont réhabilitées pour leur extraordinaire richesse. Après les avoir laissé de côté, comment les comprendre ? Comment les analyser ? Quelle spécificité caractérise la série ? Nous allons proposer un travail analytique, historique, économique et sociologique autour de ce type de fiction avec une idée simple : les séries sont un art du temps. Bâties sur une longévité audiovisuelle inégalée, les séries se nourrissent du temps autant qu’elles luttent contre celui-ci. C’est de ce paradoxe que nous souhaitons faire ressortir les forces temporelles qui habitent et régissent ce type de fiction à la fois pour les comprendre et les analyser. En nous basant sur un corpus nord-américain de séries contemporaines hétéroclites, nous allons essayer de démontrer que l’étude des fictions sérielles passe par l’étude de leur plus grande spécificité, le temps. Un temps qui influe sur la production, la diffusion, l’écriture, la narration ou encore sur le téléspectateur. Tout est relié par une certaine expérience du temps. C’est dans cette gigantesque singularité que la série peut se dévoiler de la même manière qu’elle s’évertue à nous dévoiler l’intime des personnages qui l’habitent.