Thèse soutenue

Injonction de soins et subjectivation chez l’auteur de violence sexuelle : approche clinique

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Auteur / Autrice : Christophe Chevalier
Direction : Marie-José Grihom
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 12/12/2014
Etablissement(s) : Poitiers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cognition, comportements, langage(s) (Poitiers ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : faculte : Université de Poitiers. UFR de sciences humaines et arts
Laboratoire : Laboratoire Recherches en psychopathologie. nouveaux symptômes et lien social (Rennes)
Jury : Président / Présidente : Laurent Ottavi
Examinateurs / Examinatrices : Marie-José Grihom, Alain Ducousso-Lacaze
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Roman, Florian Houssier

Mots clés

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Résumé

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L'injonction de soins est un dispositif qui concerne en premier lieu les auteurs de violence sexuelle. Ce dispositif qui existe en France depuis 1998 se décrit comme une peine supplémentaire qui débute à la sortie de l'emprisonnement. Le condamné doit aller voir un psychologue, un psychiatre et suivre des soins pendant une durée déterminée par la justice. À travers un référentiel d’inspiration psychanalytique nous proposons de comprendre l’injonction de soins comme une figure du tiers. En cela elle possèderait une efficacité symbolique permettant au sujet concerné d’enclencher un processus de subjectivation. Alors que la société semble prise dans une prévention de la récidive « à tout prix », notre travail se pose dans un courant qui redonne toute sa place au sujet à travers la notion de la subjectivation. Le sujet sera au centre de ce travail afin d'explorer ses diverses représentations. Notre problématique étant de voir si l'injonction de soins en tant que tiers peut favoriser l'accessibilité psychique aux soins. Pour la mise en évidence de cette éventuelle efficacité symbolique nous avons choisi un dispositif fait d'outils projectifs (Rorschach, génogramme, dessin) et conçu les rencontres en deux temps à six mois d'intervalle. À partir de l'analyse développée de quatre cas d'auteur, l'injonction semble relancer le processus de subjectivation chez la plupart d'entre eux.