Etre grec dans la Smyrne des années 1920
Auteur / Autrice : | Hélène François |
Direction : | Martine Breuillot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes néo-helléniques |
Date : | Soutenance le 20/09/2013 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe d'études orientales, slaves et néo-helléniques (Strasbourg ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Méropi Anastassiadou |
Examinateurs / Examinatrices : Sía Anagnostopoúlou, Johann Strauss |
Mots clés
Résumé
Période cruciale marquée par la guerre gréco-turque, la cristallisation des tensions nationalistes des deux états en opposition et les vicissitudes de la politique intérieure grecque, les années 1919-1922 représentent un tournant décisif pour l’hellénisme d’Asie Mineure. Comment la population grecque de Smyrne va-t-elle vivre ces années de guerre placée sous la tutelle de l’état grec ? Le débarquement militaire et l’établissement de l’Administration hellénique de la ville de Smyrne et de sa région viendront-ils combler les espoirs d’une communauté qui attendait avec ferveur sa « libération » et son rattachement à la Mère Patrie ? L’étude de la presse locale hellénophone permettra d’aborder la problématique de l’identité nationale du groupe par le biais de ses représentations médiatiques. Les modes d’expression du « nous » et les appels à la mobilisation collective constitueront la base des revendications identitaires de l’hellénisme smyrniote à la recherche d’un ancrage national propre.