Thèse soutenue

Les aspects spatiaux dans la modélisation en épidémiologie

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Auteur / Autrice : Julie Mintsa Mi Ondo
Direction : Jacques DemongeotMustapha Rachdi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Ingénierie pour la santé la Cognition et l'Environnement
Date : Soutenance le 29/11/2012
Etablissement(s) : Grenoble
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale ingénierie pour la santé, la cognition, l'environnement (Grenoble ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : AGeing and IMagery
Jury : Président / Présidente : Jean Gaudart
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Demongeot, Mustapha Rachdi
Rapporteurs / Rapporteuses : Sophie Dabo-niang, Moulay-ahmed Aziz-alaoui

Résumé

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Dans cette thèse on s'intéresse a l'aspect spatial dans la modélisation en épidémiologie, ainsi que des conditions menant a la stabilité des systèmes que nous présentons, en épidémiologie, a partir des modèles classiques de Ross et Mckendrick. Dans un premier temps, nous examinons les effets de l'indice de la différence normalisée de végétation (NDVI) dans un modèle de contamination du paludisme a Bankoumana, une région du Mali. A partir du système obtenu, nous trouvons le taux de reproduction de base. Deux points d'équilibre sont déduits dont, un point d'équilibre sans maladie et un point d'équilibre endémique. Ce dernier point d'équilibre ainsi que le taux de reproduction de base sont fonction de l'indice de végétation normalisée. Par la suite, nous construisons un modèle ayant des équations a retard, dans lequel est également incorporée le NDVI. Le taux de reproduction de base ainsi que les deux points d'équilibre qui découlent de notre système sont fonction des retards introduits. Nous montrons que la stabilité de nos points d'équilibre est, non seulement fonction du taux de reproduction de base, mais elle est aussi étroitement liée aux retards introduits. Dans une autre optique, nous fractionnons la région d'étude en zones dans lesquelles nous émettons l'hypothèse que le taux de contagion induite par les individus d'une zone sur les individus de la même zone, ainsi que celui des individus d'une zone sur ceux d'une autre zone, peut être différents. Nous obtenons un système qui nous permet de déterminer les points d'équilibre ainsi que les conditions qui nous permettent d'obtenir la stabilité au sens de Lyapunov. Puis, nous perturbons le système précédent au niveau de son unique point d'équilibre endémique, en introduisant un bruit additif. Par suite, les conditions permettant la stabilité au sens de Lyapunov, sur le nouveau système obtenu, sont également déduites . Dans un cadre similaire, nous élaborons un modèle multi-groupes, dans lequel nous introduisons des coordonnées spatiales. Les groupes sont formés selon une proximité dépendant du rayon d'un cercle, de manière aléatoire. Ici, le taux de contagion est supposé uniforme dans les groupes. Après avoir déterminé les points d'équilibre ainsi que le taux de reproduction de base,nous trouvons les conditions qui favorisent la stabilité au sens de Lyapunov dans le cadre général. A l'ordre 1, c'est-a-dire, lorsqu'on suppose que nous n'avons qu'un groupe, les conditions de stabilité sont obtenus par le critère de Routh-Hurwitz.