La doctrine de la prophétie chez Maïmonide (m. 601/1204) entre pensée juive et pensée musulmane
Auteur / Autrice : | Abdul-Hameed Al-Kayyali |
Direction : | Claude Gilliot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mondes arabe, musulman et sémitique |
Date : | Soutenance le 22/06/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Cassuto |
Examinateurs / Examinatrices : Claude Gilliot, Philippe Cassuto, Abdallah Cheikh-Moussa, Maurice-Ruben Hayoun, Roberto Tottoli |
Mots clés
Résumé
Maïmonide (m. 601/1204) est resté sans doute une figure majeure du judaïsme rabbinique. Mais, sa connaissance de la philosophie fit de lui une référence indispensable dans la pensée philosophico-religieuse juive, chrétienne et musulmane. Son œuvre, riche et variée, témoigne de la jonction harmonieuse, dans un même esprit, d'une religiosité profonde, telle qu'elle s'exprime dans ses traités juridiques et théologiques, et d'une curiosité philosophique et métaphysique qui se révèle dans son œuvre Le Guide des égarés. La présente étude consiste à analyser les origines de la doctrine de la prophétie chez Maïmonide en puisant dans un premier temps, dans ses propres sources, pour les comparer dans un second temps aux références textuelles des philosophes musulmans tels que Fārābī, Ibn Sīnā et Ibn Bāğğa. Le chapitre I a pour objet la définition de la prophétie chez Maïmonide. Le chapitre II porte sur le rôle de l'imagination dans la prophétie. Le chapitre III est consacrée aux significations politiques de la prophétie.