Conception et optimisation d'un transducteur électrodynamique pour la récupération d'énergie vibratoire
Auteur / Autrice : | Didier Mammosser |
Direction : | Emmanuel Foltête, Daniel Guyomar |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences pour l'ingénieur |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Franche-Comté. UFR des sciences et techniques |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Foltête, Daniel Guyomar, Régis Dufour, Jean-François Deü, Manuel Collet |
Rapporteurs / Rapporteuses : Régis Dufour, Jean-François Deü |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Pour optimiser l'énergie vibratoire extraite d`une structure il faut choisir convenablement les paramètres du transducteur électrodynamique employé. Dans le cas d’une boucle de récupération d’énergie linéaire, pour maximiser la puissance extraite il faut que les amortissements électrique (créé par la boucle de rétroaction) et mécanique (dû aux pertes internes de la structure flexible) soient égaux. Cela revient à choisir le gain permettant de se placer à l`abscisse égale au double de celle en circuit ouvert sur le tracé du lieu d’Evans. Si la boucle est trop petite pour obtenir cette condition, alors il faut l’agrandir en changeant le placement du transducteur ou bien en utiliser plusieurs. Lorsque la boucle de récupération devient non linéaire l’égalité des amortissements est toujours valide, mais dans ce cas de figure il faut définir un amortissement électrique équivalent. Des mesures expérimentales ont confirmé que le même critère peut être utilisé dans le cas linéaire que dans le cas non linéaire. Pour optimiser la puissance récupérée d'une structure vibrante, même si celle-ci n’est pas excitée à sa pulsation de résonance, utiliser un récupérateur d`énergie inertiel est envisageable. En choisissant sa masse, sa pulsation de résonance et son amortissement de façon adéquate, la puissance extraite peut être maximiséé.