Génétique et cognition sociale dans la schizophrénie
Auteur / Autrice : | Caroline Demily |
Direction : | Angela Sirigu, Dominique Campion |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La schizophrénie peut être conceptualisée selon un modèle étiopathogénique complexe dans lequel une vulnérabilité génétique combinée à des facteurs environnementaux pourrait aboutir à l'expression de la maladie. Partant de cette observation, nous aborderons cette complexité selon plusieurs aspects distincts. Première partie : Génétique de la schizophrénie : Les études génétiques supposent la définition clairement établie d'un phénotype, ce qui n'est pas le cas pour la schizophrénie. La difficulté à déterminer un facteur de risque génétique à la maladie est donc extrêmement importante et il est nécessaire d’aborder cet aspect par des stratégies de recherche alternatives. Notre propos consistera en l’étude de gènes candidats mis en lumière par l’étude des remaniements chromosomiques. Nos travaux portent sur l’étude du gène BDNF puis des gènes PRODH et COMT - région chromosomique 22q11 - et du gène DISC1 - étude de la translocation équilibrée 1,11 (q42, q14. 3)-. Deuxième partie : Cognition sociale dans la schizophrénie : L’étude de la cognition sociale est classiquement abordée selon trois points : perception sociale, théorie de l’esprit et attribution d’attention. Concernant la perception sociale, nous proposerons l’étude originale de l’expression émotionnelle des patients atteints de schizophrénie. Concernant la théorie de l’esprit et l’attribution d’intention, notre travail portera sur l’étude originale de la pratique du jeu d’échecs chez ces patients. Troisième Partie : Génétique et cognition sociale : La suite des deux premières parties sera d’établir un lien entre 3 niveaux de description : génétique, neurocognitif et clinique. Notre projet en cours d’élaboration se propose d’étudier pour la première fois les facteurs d’apprentissage par récompense impliqués dans la cognition sociale en lien avec les gènes candidats étudiés dans la première partie de notre travail : gène COMT et gène BDNF