La science et l'art du ciblage de l'inflation
Auteur / Autrice : | Emmanuel Carré |
Direction : | Edwin Le Héron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 4 |
Jury : | Président / Présidente : Edwin Le Héron |
Examinateurs / Examinatrices : Edwin Le Héron, Jean-Baptiste Desquilbet, Étienne Farvaque, Yannick Lung, Jean-Stéphane Mésonnier, Marc-Alexandre Sénégas | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Baptiste Desquilbet, Étienne Farvaque |
Mots clés
Résumé
Le régime de ciblage de l'inflation est né en 1989 de "l'art" des banquiers centraux, presque sans apport de la théorie académique. Il est à l'origine une pratique consistant en une stratégie de management des anticipations intégrée dans un cadre de design institutionnel. Sa finalité est d'imposer la cible d'inflation comme ancrage nominal. Le nouveau courant dominant de la littérature sur la politique monétaire (Nouvelle Synthèse Néo-classique) prétend aujourd'hui avoir développé pour ce régime un modèle standard robuste faisant consensus : la "science" du ciblage de l'inflation. L'écart entre "l'art" et la "science" du ciblage de l'inflation se serait ainsi résorbé. La théorie entend même désormais être à l'avant garde de la pratique. L'objectif de cette thèse est de faire un bilan de 20 ans de ciblage de l'inflation et d'évaluer la réduction de l'écart entre la science et l'art. Confrontant la théorie à la pratique, ce travail a aussi pour finalité de mette en lumière les limites encore existantes de la "science" du ciblage de l'inflation. Ces questions de recherche font de cette thèse une monographie du ciblage de l'inflation.