Normes et formes dans les écrits de Mary Wollstonecraft
Auteur / Autrice : | Stéphanie Gourdon |
Direction : | Jean Viviès |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études anglaises |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans les années 1970, la critique littéraire occidentale, mue par des prises de parti ancrés dans l’évolution des mœurs, a fait redécouvrir Mary Wollstonecraft en la présentant comme la « mère du féminisme ». L’analyse des écrits composant une œuvre hétérogène a souvent été laissée de côté au profit d’une approche idéologique. L’étude considère au contraire le système générique des textes en faisant l’hypothèse que sa complexité, marquée par une pratique de l’hybridation, résulte d’une démarche expérimentale. L’objet d’une telle stratégie serait de mettre à distance les modèles canoniques et partant, de créer une nouvelle forme d’écriture. Les mutations socio-culturelles du XVIIIe siècle sont propices à l’émancipation et de la femme et de l’esthétique de l’œuvre. Aussi faut-il considérer ce que le fonctionnement des textes dit de la femme et si Mary Wollstonecraft parvient à relever les défit qu’elle se lance.