Thèse soutenue

Etude fonctionnelle de Pacmmar1, élément transposable de type mariner isolé chez le crabe Pachygrapsus marmoratus

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Auteur / Autrice : Laurence Delaurière
Direction : Benoît ChénaisNathalie Casse
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biophysiologie des organismes et des populations
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Le Mans

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les éléments transposables mariner sont des séquences d’ADN mobiles, qui ont la capacité de changer de position dans le génome. Leur structure est simple : ils contiennent deux séquences répétées et inversées (ITR) encadrant un cadre de lecture ouvert codant la transposase, protéine capable à elle seule de catalyser toutes les étapes de la transposition. Celle-ci s’effectue en trois grandes étapes : (1) la fixation spécifique de la transposase sur les ITRs ; (2) le clivage de l’élément ; (3) sa réinsertion dans un site cible. Au cours du temps, la plupart des éléments ont perdu leur capacité de déplacement suite à l’apparition de mutations au niveau du gène de la transposase. A ce jour, seuls quelques éléments actifs ont été identifiés. Les travaux présentés dans cette thèse portent sur l’étude fonctionnelle d’un élément mariner isolé chez le crabe Pachygrapsus marmoratus. Deux copies de cet élément ont été isolées. Chacune d’elles code une transposase appelée respectivement PacTase1 et PacTase2. L’objectif de ces travaux a été de déterminer si ces deux éléments, dont les séquences sont naturellement présentes dans le génome de P. Marmoratus, sont actifs ou non. L’analyse in-silico des deux transposases a permis d’identifier les différentes caractéristiques des éléments mariner actifs. L’analyse de leur activité, réalisée in vitro et in vivo en cellules humaine HeLa et en cellules de poisson zèbre Pac2, a permis de mettre en évidence une activité partielle des transposases. Celles-ci se fixent spécifiquement aux ITRs et ont une activité de coupure de l’ADN qui semble cependant non spécifique. Ces résultats nous laissent penser que la séquence des transposases possède des mutations par rapport à la séquence de la transposase active, ou que l’activité de transposition nécessite la présence de facteurs hôtes qui ne sont pas présents dans les deux types cellulaires étudiés.