Thèse soutenue

Recherche de particules supersymétriques se désintégrant en R-parité violée (couplage λ121) dans un état final à trois leptons, avec les données du Run II de l'expérience DØ au TeVatron

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Auteur / Autrice : Anne-Marie Magnan
Direction : Gérard SajotYannick Arnoud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Grenoble 1

Résumé

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Cette thèse est consacrée à l'étude des premières données prises par le détecteur DØ durant la deuxième phase de fonctionnement du Tevatron (Run II). On a recherché des particules supersymétriques produites dans les collisions proton-antiproton avec une énergie dans le centre de masse de 1,96 Te V. Plus précisément, dans le cadre d'une théorie supersymétrique avec violation de la R -parité, on a étudié la production de paires de jauginos, suivi, de la désintégration de chacune des LSP Χ01 produites après cascades en eeνμ ou eνμe par l'intermédiaire du couplage λ121. Avec la présence dans l'état final d'au moins deux électrons, on s'est particulièrement intéressé dans cette étude aux méthodes d'identification et de mis-identification, de reconstruction, de déclenchement, et de corrections (en énergie) appliquées aux particules électromagnétiques. Dans une sélection à trois leptons dont au moins deux électrons et de l'énergie transverse manquante, aucun évènement n'a été observé dans les 350 pb-1 de données analysées (période 2002-2004), pour 0,4 +0. 35-0. 05 (stat) ± 0,16 (sys) attendus dans le Modèle Standard. Le signal est sélectionné avec une efficacité totale d'environ 12 %. Les résultats ont été interprétés dans deux modèles : mSUGRA et MSSM. En mSUGRA, des limites sur les valeurs de m1/2, et de la masse des jauginos les plus légers ont été établies pour tanβ = 5, A0 = 0, m0 = 100 et 1000 GeV. C-2 et les deux signes de μ. En MSSM, en considérant des grandes masses de sfermions, on obtient une limite mx1 ± > 200 GeV. C-2 à 95% CL, quelque soit la masse du Χ01 LSP