Thèse soutenue

Mesure des forces interparticulaires par microscopie à force atomique : application à la cohésion du ciment

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Auteur / Autrice : Samuel Lesko
Direction : André NonatEric Lesniewska
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Dijon

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse souligne l’apport de la microscopie à force atomique, par son utilisation en tant que machine de force, dans l’étude de la cohésion du ciment. Cette cohésion étant le fait de la présence d’hydrate, l’étude s’est focalisée sur les hydrosilicates de calcium (C-S-H), phase hydrate majoritaire dans le ciment pris. L’objectif de l’étude était d’identifier les forces d’interaction entre nanoparticules de C-S-H. Pour cela, nous avons analysé les spécificités des C-S-H tant en terme morphologique qu’en terme de réactivité vis à vis des solutions interstitielles pour en déduire les requis du système expérimental. Il ressort de cette étude la nécessité de faire croître une couche de nanoparticules de C-S-H sur des substrats porteurs et d’assurer la mise à l’équilibre des couches de C-S-H par rapport à la solution interstitielle. D’autre part la rugosité de cette couche doit être minimale. Le système expérimental consiste en une pointe en nitrure de silicium et un substrat de calcite préalablement recouverts d’une couche de C-S-H. Ces surfaces ont été mises à l’équilibre dans différentes solutions interstitielles. La couverture sur la sonde est obtenu via une réaction en solution saturée d’hydroxyde de calcium alors que le substrat de calcite est mis en réaction avec une solution d’hydroxyde de sodium. Grâce à ce système expérimental, il a été possible de varier les solutions interstitielles et de mesurer l’évolution des interactions inter C-S-H. Il ressort de l’étude qu’un puit attractif est présent et se renforce par la présence d’ions divalent calcium et de forte densité surfacique de charge. La présence d’ion monovalent sodium implique un puit principalement répulsif. Face à ce comportement, l’hypothèse de l’action de force de corrélation ionique a été émise.