Etude prosopographique sur Jean Martin : :un traducteur de la première Renaissance française
Auteur / Autrice : | Toshinori Uetani |
Direction : | Michel Simonin, Frank La Brasca |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Tours |
Mots clés
Résumé
La présente étude entend éclairerla vie et l'oeuvre de Jean Martin, un traducteur français de la première moitié du XVIe siècle. D'abord, les origines familiales et la formation intellectuelle du traducteur sont tracées : naissance dans une famille de "marchand ceinturier"et bourgeois de "Parsi", vers 1507-1508 ; formation humaniste à la Faculté des Arts de l'Université de Paris entre 1522 et 1528 ; peu après sa maîtrise, service auprès de Maximilien Sforza. Après 1530 jusqu'au début des années 1540, aucun élement précis n'est connu ; Jacques Peletier du Mans nous apprend ses voyages aux côtés d'Ambassadeurs en Italie, en Angleterre, en Allemagne et en Espagne. Dès le début des années 1540, il fut au service de Robert de Lenoncourt. Dans la décennie de 1543 à 1553, il publia la plupart de ses traductions chez les imprimeurs et des libraires parisiens, dont M. De Vascosan, en f réquentant des humanistes J. Peletier, D. Sauvage ou T. De Bèze. Les circonstances de sa mort rest mystérieuses. Ensuite sont étudiés l'enjeu culturel de ses travaux et ses conditions intellectuelles. Les traductions L'Arcadie de Sannazaro ou les Azolains de Bembo s'inscrivent dans un programme d'élaboration de la langue vulgaire. Dès 1545, il traduisit plusieurs traités d'architecture : Serlio, Vitruve et Alberti ; ce qui lui valut en 1549 la direction de l'entrée de Henri II à Paris. Enfin, la comparaison de ses traductions avec l'original démontre l'importance de ses recherches lexicologiques et stylistiques, qui préparèrent la base de la prose française moderne.