Analyse de l'apoptose spontanée ou induite par le TGF-β1 au niveau d'hépatocytes humains et de rat en culture primaire : effet de la dexamethasone et d'autres xenobiotiques
Auteur / Autrice : | Béatrice Bailly-Maître |
Direction : | Roger Rahmani |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie |
Date : | Soutenance en 2001 |
Etablissement(s) : | Nice |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le foie est un des organes clé dans la biotransformation et les effets pharmaco toxicologiques des xénobiotiques. Comme toute cellule, les hépatocytes possèdent la capacité d’activer un programme dont l’exécution conduit à une mort cellulaire appelée apoptose. Nous avons analysé les mécanismes moléculaires de cette apoptose, spontanée ou induite par le TGF-β1 et la staurosporine, dans les hépatocytes humains et de rat. Leur régulation par la déxamethasone (DEX) et par certains pesticides a également été étudiée. La DEX prévient l’apoptose des hépatocytes par une cascade d’événements intervenant en amont de la mitochondrie : inhibition de la relocalisation de Bad et de la libération du cytochrome c mitochondrial, induction des protéines Bcl-2 et Bcl-xL, stabilisation de l’expression des caspases initiatrices 8 et 9… L’induction des protéines Bcl-2 et Bcl-xL suffit à protéger les hépatocytes contre l’apoptose induite par le TGF- β1 et la staurosporine. Les voies de signalisation P13K et Erk1/2 apparaissent impliquées dans cette régulation. Enfin, la dieldrine, l’aldicarbe et le lindane induisent les mêmes effets « anti-apoptotiques » que la DEX. Ces résultats pourraient contribuer – d’une part au plan clinique, pour traiter certaines pathologies hépatiques, - d’autre part au plan toxicologique, pour mieux apprécier les risques potentiels des pesticides en santé humaine.