Thèse soutenue

Savoir et croissance : apports et perspectives des nouvelles théories de la croissance

FR
Auteur / Autrice : Marielle Monteils
Direction : Claude Bismut
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2000
Etablissement(s) : Montpellier 1

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

FR

Les nouvelles theories de la croissance conferent au savoir une place et un role central en tant que moteur essentiel de la croissance economique. Toutefois, une certaine diversite apparait quant a la facon dont est traitee la relation savoir/croissance economique. Les differences fondamentales entre les modeles emanent de la conception du savoir qui est adoptee. Dans une premiere categorie de modeles dans la lignee de lucas (1988), l'education est au cur du processus de croissance car le savoir est envisage selon une logique individuelle. En revanche, dans les modeles tels que celui de romer (1990) ou romer (1986) le savoir intervient sous une forme objectivisee : la technologie. Il est alors le produit des activites de recherche et developpement ou celui de l'apprentissage par la pratique. Ainsi, le debat quant au role du savoir sur le processus de croissance economique a connu une ampleur considerable. L'argumentation selon laquelle les modeles de croissance endogene expliquent la croissance de long terme est souvent avancee : la production de savoir induirait une croissance auto - entretenue. Cependant malgre les nombreux developpements theoriques, les tentatives de verifications empiriques semblent plus lacunaires et ambigus. Force est de constater qu'il est toujours difficile d'apprehender le veritable role du savoir dans la croissance. Partant de la, les hypotheses fondant la croissance endogene dans les modeles introduisant l'education, la recherche et developpement et l'apprentissage par la pratique ont ete soumises a des verifications empiriques. De maniere generale les rendements du savoir sont decroissants, ce qui exclut que le savoir soit le moteur de la croissance economique ; en ce sens la probable nature endogene de la croissance induite par la production de savoir semble etre infirmer.